Salut Mes Movievaures! Je vous retrouve ce weekend pour vous parler d’un film qui ne mérite pas seulement d’être regardé pour ses prouesses techniques et cinématographiques, mais pour les messages transmis tout le long de celui-ci. Je vais donc vous parler de la Planète des Singes, suprématie.

Oui, je sais bien. Rien qu’avec le titre du film on se dit que c’est un autre de ces films de science fiction, seulement intéressants grâce à la magie des montages et du cinéma. Mais en réalité, les différents films de la Planète des singes depuis 2011 dépassent cette vision simpliste des films de sciences fiction, qui ne sont pas seulement là pour nous en mettre plein les yeux.

Mais, sans plus tarder, je vais vous donner mon avis, et vous comprendrez pourquoi, pour moi La Planète des Singes est un film porteur de valeurs.  Alors, allons-y

• Des thèmes importants, que l’on délaisse de plus en plus 

Vous le savez bien, on est arrivés aujourd’hui à l’ère de l’individualisme occidental. Ce n’est pas que je critique ceci, mais on le voit clairement lorsqu’on regarde les films à l’affiche. De plus en plus des films qui réussissent à toucher nos esprits, sont centrés sur quelques personnes, quelques histoires et des valeurs propres à chacun.  Mis à part quelques uns, comme par exemple Dunkerque (dont je vous ai fait la critique la semaine dernière), les films veulent surtout nous montrer le combat unique que chaque individu sur terre mène, selon sa vie et son histoire. J’aime beaucoup ce genre de films, qui ne généralisent pas forcément tous les sentiments et qui montrent la spécificité de chacun. Mais parfois, j’aime regarder des films qui sont porteurs de grandes valeurs, les valeurs de l’humanité. Et c’est pour cela que j’ai fortement apprécié la Planète des singes 1, lors de sa sortie en 2011.

En effet, depuis le premier film de la trilogie, des grands thèmes sont apparus: notre intolérance envers tous ce qui nous ressemble pas, notre vision de l’humanité comme espèce supérieur et la confrontation entre vengeance et justice. Dans ce troisième film, la maladie qui a avait touché les humains dans le deuxième , La Planète des singes: l’affrontement, a évolué détruisant quelque chose qui nous différencie des autres animaux sur terre: notre humanité. Un groupe de soldats, dont le chef est déterminé à sauver l’humanité telle qu’on la connait, va s’en prend à César et à tous les primates qui l’accompagnent. Pour lui, c’est les singes ou les hommes, mais pas les deux. On revient donc au problème essentiel des Hommes: à force de croire que l’on est supérieurs à tout ce qui nous entoure et qu’on a plus de légitimité à vivre comme on le souhaite que le reste des autres espèces, nous détruisons beaucoup sur notre passage. Dans la Planète des Singes, ceci est montré à l’extrême, mais c’est difficile de ne pas faire le parallèle entre çà et le fait qu’actuellement nous vivons à crédit, sur les ressources naturelles de la planète. Par dessus tout, Matt Reeves nous démontre aussi notre propre absurdité : on pense être au dessus de tout, mais on finit quand même par s’entre tuer quotidiennement sur la base de mensonges, de fausses idées et de principes qui n’ont pas de sens. Et c’est en nous montrant cette dualité entre singes et humains que la Planète des Singe nous montre que nous sommes nos propres ennemis et notre propre destruction.

• Un très bel hommage au héros, mais aussi à l’unité et la solidarité 

César est le personnage principal depuis le premier film. D’un petit singe fébrile, à un soldat, puis à un chef, on l’a vu grandir, évoluer et mener une guerre qu’il ne souhaitait qu’éviter. Pris dans les circonstances, il a du endosser le rôle de Leader pour sauver les primates et sa famille. Il ne voulait que la paix et croyait à la cohabitation entre Humains et Singes, mais la vengeance et notre arrogance étaient plus fortes que tout. Malheureusement pour lui, il était mieux armé pour mener les batailles et au final gagner la guerre. Mais ce que j’apprécie beaucoup depuis le début, c’est que César ne veut pas le pouvoir, il ne veut pas démontrer sa suprématie, il veut juste vivre et exister avec ses semblables. Tous ses efforts ont été écrasés par la haine de Koba, un autre singe, torturé et humilié par les humains. Sa vengeance était plus forte que tout et c’est ce qui a mené à la guerre entre humains et singes dans l’épisode 2 de la trilogie. César a du prendre une décision terrible: punir Koba pour ses crimes. Mais ceci le hante tout au long du dernier film. Non seulement parce qu’il ressent une énorme culpabilité pour avoir tué l’un des siens, mais aussi parce qu’il se voit devenir peu à peu comme Koba, rongé par la haine contre les humains qui lui ont tout prit.

Il se retrouve donc face à un choix extrêmement important: laisser sa haine prendre le dessus ou sauver son peuple de l’anéantissement. C’est une décision que seuls les grands héros connaissent. Même si ça nous fait réfléchir: est-ce que notre propre vengeance est plus forte que le mal que l’on peut faire autour de nous? Je vous laisse regarder le film pour connaitre la décision de César. Dans tous les cas, cette représentation du héros, au travers de César est un bel hommage à toutes les personnes qui malgré les situations difficiles et les conséquences de leurs sacrifices, sont capables de dépasser leur égoïsme pour le bien des autres. En plus de ceci, la Planète des singes est également un bel hommage à la solidarité. Une phrase qui revient beaucoup c’est que “unis on est plus forts”, et j’y crois beaucoup à çà. La force de l’unité fait que l’on est capable de dépasser des limites impossibles à dépasser seuls. Je trouve que cette union entre primates pour simplement se sauver et avoir un meilleur avenir est à l’inverse que nos actes actuels, où l’on se détruit pour l’argent et le pouvoir oubliant qu’en étant unis, on pourrait faire avancer l’humanité.

En résumé : Si vous allez voir ce film, préparez quelques mouchoirs parce que vous aurez des scènes émouvantes, mais aussi de l’action, des scènes impressionnantes et des rires. Vous ne pourrez pas vous ennuyer !