Salut mes Movievaures ! J’espère que je ne vous ai pas manqué le weekend dernier (un petit peut-être?), mais je reviens en force aujourd’hui avec ma nouvelle critique sur l’Homme araignée!
Oui, oui, je dis bien “home araignée”, comme nos parents et grands-parents. On est en France ou on n’est pas en France?!
Bref, j’arrête mes bêtises et on y va !
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Un Spider-man, plus dans l’ère du temps?
Je vais vous dire quelque chose. J’ai grandi avec LE spider-man. Je l’ai accompagné dans sa mutation, dans son amour impossible avec Mary Jane, dans la trahison terrible de son meilleur ami. Je le vois encore danser de manière “sexy” (c’était censé l’être) lorsque Venom a prit possession de lui. Je l’ai vu également grandir, du lycée jusqu’au monde du travail. Bref, toute cette mélancolie étalée pour vous dire que lorsque j’ai su qu’il allait encore avoir un remake, j’ai cru que j’allais péter un câble. Pourquoi s’acharner autant sur ce pauvre Peter Parker qui a déjà changé de tête une fois?
Bon, vous me connaissez, ma curiosité est plus forte que tout, et je me suis quand même décidée à aller le voir la semaine de sa sortie. Sincèrement? J’ai eu l’impression de trahir Tobey Maguire en profitant de ma séance. Alors, n’imaginez pas que j’ai été complètement séduite par le nouveau Spider-Man, mais celui-ci ne m’a pas déçu. Pourquoi donc? Parce que cette fois, Jon Watts n’a pas voulu recopier un film bien fait. Evidemment, les pouvoirs sont là, les méchants aussi, mais on découvre un nouveau Peter Parker qui a l’air bien plus jeune (même s’il est aussi au Lycée), technophile, amoureux d’une métisse, avec un meilleur ami en surpoids et le tout accompagné de la touche Tony Stark (alias Iron Man). Clairement, c’est du jamais vu dans la vie de Peter Parker, et je pense sincèrement que c’était un choix judicieux.
Ma critique de ce côté là, c’est peut-être qu’ils ont trop forcé sur la caricature de l’ado actuel : accro à la technologie, surexcité, qui se cherche, avec les hormones qui chauffent. Tom Holland joue parfaitement le jeu. C’est ce qui a été voulu, mais à mon goût c’est peut-être un peu trop.
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Un bébé spider-man, mais qui a sa place dans les Avengers
Quand j’ai vu Tom Holland en tant que Peter Parker dans le dernier Avengers, Civil War, je me suis dit “mais c’est quoi ce gamin”. Les scènes avec lui étaient assez courtes et donc ça ne m’a pas permis d’apprécier un peu plus le nouveau personnage. Mais avec Homecoming, j’ai eu ma dose! Les scènes d’action on été très bien faites avec peut-être ce côté moins surprenant, parce qu’on a l’habitude maintenant de voir des gros méchant se faire démonter. Mais toutefois, j’ai trouvé que ça restait impressionnant à voir au cinéma et très plaisant de retrouver l’agilité et la rapidité de Spider-Man.
Je me dis donc que Peter Parker a toute sa place aux côtés des Avengers, même si parfois Tony Stark est obligé de le recadrer, à sa façon. J’espère juste qu’à l’avenir on le verra mûrir au combat pour qu’il arrête de se faire sauver par Iron Man, qui certes, j’apprécie beaucoup, mais bon, on est là pour voir Spider-Man botter des culs, bordel! Néanmoins, ne cracherais pas sur les petits gadgets de la compagnie Stark a donné au nouveau Peter. Sincèrement, les scènes avec sa nouvelle combinaison sont excellentes. Un petit moment de rires bêtes et sincères.
Ma seule critique, c’est qu’ils ont vraiment infantilisé Peter Parker, faisant ainsi que le “méchant” ne soit pas si impitoyable que çà. Rien à voir avec le Bouffon vert par exemple.
En résumé: vous avez grandi comme moi avec Tobey Maguire ? Alors vous aurez sûrement un peu de mal au début avec ce nouveau Peter, tout jeune, tout frais. Mais gardez l’esprit ouvert, vous pourrez passer un bon moment, je vous assure. Apparemment, Homecoming a été fait pour plaire à la nouvelle génération d’adolescents, mais ça ne nous empêche pas de profiter de notre Homme Araignée ! Bon, peut-être que Mary Jane va vous manquer, mais vous vous en sortirez 😉
PS: Je n’ai pas trop parlé de “The Amzing Spider-Man”, pas parce que je n’ai l’ai pas du tout aimé, mais parce qu’il était plus proche du Spider-Man de 2002 que de Homecoming. Mais il mérite quand même d’être regardé, notamment grâce à la petite alchimie entre Emma Stone et Andrew Garfield.